Tribune Libre – Louveciennes-échos – octobre 2022

Chères Louveciennoises, chers Louveciennois,

Plus de 4 mois se sont écoulés entre le dernier conseil municipal du 18 mai et celui du 27 septembre, conseil que nous ne pouvons malheureusement pas commenter dans cette tribune, ayant dû transmettre le texte la veille du conseil municipal. S’agit-il d’une coïncidence involontaire ou d’une décision destinée à éviter les critiques des oppositions sur les délibérations de ce conseil ?

Plus de 4 mois sans information sur le travail des élus majoritaires pour appliquer leurs promesses électorales. Nous savons déjà que la promesse phare d’une « baisse raisonnée de la taxe foncière » ne sera pas tenue. Mais que savons-nous de l’avancement des autres promesses électorales de la majorité ?

  • La création d’une « maison de la famille » n’a pas fait l’objet de la moindre communication. Nous savons du programme électoral de la maire qu’il y aura une nouvelle crèche, mais il est à craindre que la majorité souhaite se désengager de la gestion directe de cette crèche et privatiser ce service public en faisant appel à une société privée. Nous serons vigilants sur ce dossier alors que la médiocre qualité de service de nombreuses crèches du secteur privé a récemment été mise en avant ces derniers mois.
  • Autre sujet sans information : le devenir du contrat de prestations pour la fourniture des repas de restauration collective dans notre commune. Un appel d’offres doit être lancé dans quelques mois. Or, le maintien de la cuisine centrale, qui permet la préparation sur place des repas à base de produits frais, n’est pas sûr. Comme pour la crèche, nous nous opposerons catégoriquement à un désengagement de la commune dans la gestion de l’alimentation des enfants louveciennois au profit d’une délégation à une entreprise industrielle et à la fabrication des repas dans une « cuisine usine ».
  • Signalons également l’absence d’information sur la suppression de l’utilisation dans les crèches de barquettes plastiques, dont le réchauffement est à l’origine de la migration vers les aliments de substances indésirables tels que les perturbateurs endocriniens. Il s’agit d’une mesure de protection de la santé des jeunes enfants louveciennois que notre municipalité n’arrive pas à généraliser alors que de nombreuses communes, dont certaines dans notre communauté d’agglomération, l’ont déjà appliquée sans difficulté majeure.
  • Enfin, alors que le PLU applicable à notre commune comprend de nombreux engagements en faveur de la biodiversité, la gestion de l’eau, le développement des énergies renouvelables, la valorisation des déchets, la qualité de l’air, les liaisons douces, aucune mesure, ni budget ne sont consacrés à ces engagements pourtant essentiels à la protection de notre planète et à la lutte contre le changement climatique.

Pascal Leprêtre
Conseiller municipal